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A l’écart des grands axes, notre village de Préchac vous invite à vivre un tourisme “différent”, tout en découvrant notre magnifique paysage, nos châteaux,... et en retrouvant des senteurs et des saveurs oubliées.
Présentation
Pays : France
Région : Aquitaine
Département : Gironde (33)
Canton : Villandraut
Les habitants : les Préchacais (es)
Nombre d’habitants : 1 051 (source recensement INSEE 2013)
Préchac tire son nom de la famille de Preyssac qui était alliée à Clément V, et possédait l’emplacement occupé aujourd’hui par le bourg.
Préchac est probablement la localité du canton dont l’occupation est la plus ancienne.
De façon attestée, ce lieu est habité depuis l’époque gallo-romaine.
Des fouilles ont mis à jour des restes de villa sous l’église.
La seigneurie principale est Cazeneuve qui est au moins depuis le XIIIe siècle, possession de la famille d’Albret.
Bordé au Nord par Uzeste, à l’Est par Pompéjac, au Sud par Lucmau et Cazalis, au Sud-Ouest par Bourideys, et au Nord-Ouest par Saint-Léger-de-Balson et Villandraut.
Les principaux hameaux sont Mansencal, Merrein, Peyredieu, Taris, Castaing, Bron, Jeambos, Insos et la Trave.
Arrosé par le Ciron et ses affluents : les ruisseaux de la Citadelle de Honburens.
Le pont de la Trave offre une belle perspective sur le Ciron, le barrage, et sur les ruines d’un château fort du XIVe siècle.
Plus en amont, se dressent les ruines du château de la Fue.
A proximité, dans un site pittoresque, se trouve le moulin fortifié de Caussarieu datant du XVe siècle.
A Insos, on découvre une église romane du XIVe siècle, témoin d’une ancienne paroisse, et les vestiges d’un cimetière protestant où étaient inhumés les ouvriers des verreries.
La sortie s'est déroulée sur deux sites proches du pont de la Trave.
Pont de la Trave, Préchac, Gironde, 25 septembre 2022
L’État raye de la carte le barrage de la Trave
Sud-Ouest, 28 février 2012
La démolition du barrage de la Trave promise par le préfet met fin à toute production hydroélectrique. Les maires de Préchac et Uzeste dénoncent un abus de pouvoir.
Le barrage de la Trave est bien promis à la démolition. Un arrêté daté du 30 janvier, signé du préfet, acte la décision d'arasement total de l'ouvrage. Ce barrage hydraulique situé sur le Ciron produisait de l'électricité pour le compte de la Société hydraulique d'études et de missions d'assistance (Schema), filiale d'EDF. Cette société ayant mis un terme au contrat de concession fin 2010, l'ouvrage est alors devenu la propriété de l'État qui met fin à sa destination hydroélectrique.
« On n'est pas d'accord. Il est dommage de se priver d'une utilité énergétique », avait alerté il y a quelques semaines Jean-Paul Méric, président du Syndicat mixte d'aménagement du bassin-versant du Ciron, qui réclame toujours une discussion avec les autorités. En vain.
« On peut estimer à un million d'euros la dépense publique que l'État devra engager sur les travaux de destruction du barrage en y incluant les frais des études d'impact. Un opérateur privé n'aurait eu qu'à débourser environ 500 000 euros pour une réhabilitation des installations et surtout sans qu'il n'en coûte un centime au contribuable », relève Jean Cayrol, directeur général de la société Cayrol International, spécialisée dans le traitement des énergies et de l'environnement, intéressée pour reprendre la concession. Et l'on apprend qu'une autre société avait fait acte de candidature sur le barrage de la Trave.
Ni explication ni concertation
« Il faudra qu'on m'explique dans quelle mesure un barrage hydraulique peut devenir à ce point inutile, quand des entreprises nous ont sollicités pour en reprendre l'exploitation et sans que l'on en ait fait de publicité », fait remarquer Sandra Barot, maire de Préchac, pour qui la décision du préfet pose à la fois un problème sur la forme et sur le fond : « Il n'y a eu aucune information, ni concertation de la part des services de l'État. Le préfet ne joint à son courrier aucune explication et ne fournit aucune étude, pour justifier les avis négatifs des agents de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) et de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). J'ai l'intime conviction que cette décision a été prise en toute confidentialité au sein même de ces administrations. »
Privés d'une ressource locale
À ses côtés, Jeanne-Marie Baup, maire d'Uzeste, témoigne de la même déception.
Ce barrage de la Trave, tout comme cette vallée du Ciron, ont été pour elle des terrains de jeux, depuis sa prime enfance : « Ce dont il faut se rendre compte, c'est que la puissance d'une centrale fournirait une production annuelle d'électricité qui répondrait aux besoins d'alimentation de centaines de foyers. En assurant une production d'énergie sur place, on aurait l'immense avantage de privilégier naturellement notre population. »
Le barrage de la Trave sera conservé
Sud-Ouest, 8 août 2012
L'arrêté date du 17 juillet. Le préfet a signé lui-même l'abrogation d'un précédent arrêté préfectoral qui mettait un terme à la concession et projetait l'arasement du barrage de la Trave.
C'est avec un profond soulagement que le maire de Préchac, Sandra Barrot, a reçu la copie du précieux courrier. Et avec elle, Jeanne-Marie Baup, maire d'Uzeste, qui bataille aussi pour tenter de sauver cet ouvrage.
« Une étape importante vient d'être franchie, mais attention, il faut rester vigilant jusqu'au bout », commente Sandra Barrot, quand Gilles Savary, le député de la 9e circonscription se félicite à son tour, de constater que le bon sens a fini par l'emporter. « Tant il apparaît que les services de l'État avaient affiché dès le départ un parti pris orienté, dénué de toute étude d'impact sérieuse sur l'activité touristique de la rivière, sur la vulnérabilisation des fondations et des berges du château de la Trave et du fameux microclimat du Ciron, il est nécessaire aujourd'hui de trouver une cohérence au cahier des charges des pouvoirs publics, pour l'ensemble des barrages et ouvrages situés sur le cours du Ciron. »
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Depuis, l'aventure continue : travaux, endommagements des ouvrages suite à d'importantes crue du Ciron, etc.
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Marché de travaux pour l'installation d'un clapet de régulation sur le barrage de La Trave
Appel d'offre public : Européen
Date de parution :
Date de clôture :
Et le feuilleton n'est donc pas terminé !
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Vestiges du Château de la Trave
Pont de la Trave, Préchac, Gironde, 25 septembre 2022
Le château de la Trave
Il a été bâti vers 1306 par Arnaud-Bernard de PREYSSAC, sous le pontificat de Clément V, et détruit à coup de mines durant la guerre des religions.
Il présente une enceinte rectangulaire, flanquée à chaque angle d’une tour carrée, dont trois sont disposées selon les axes diagonaux.
Les logis s’appuient sur trois côtés de courtines, laissant libres une cour intérieure.
Un donjon avec entrée particulière s’élève au centre.
Une basse-cour est située en avant du château.
Ce château est aujourd’hui en l’état de ruines, mais permet de compléter la visite des châteaux de la région.
C’est aussi un magnifique endroit pour pique-niquer, se reposer, … dixit la Municipalité de Préchac.
EXCELLENTE IDÉE !!!
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Pique-nique
Pont de la Trave, Préchac, Gironde, 25 septembre 2022
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Pique-nique
Pont de la Trave, Préchac, Gironde, 25 septembre 2022