Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)
Article 19 - Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 35 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,
notamment dans les Annales,
mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou
vous amener à voter autrement la prochaine fois !
05/05/2018
Non, ce n'est pas une phôte de phrappe, ni d'hortograffe, juste un signe d'exaspération.
Ce dimanche 6 mai 2018, en sortant dans mon jardin, je vois dans l'herbe une petite châtaigne. Un bébé hérisson, plus exactement, manifestement pas très vaillant. Pas normal, à 10 h du matin, d'autant que la mère n'est pas là.
Et en regardant mieux, un peu plus loin, je trouve deux autres bébés hérissons, morts, couverts de mouches, éventrés à coups de griffes. J'ai hésité à les prendre en photo pour vous les montrer, mais non, décidément, je n'ai pas pu, c'était trop horrible. J'ai recueilli le survivant du carnage ; il porte de sérieuses griffures, je fais de mon mieux pour le soigner, mais hélas sans grand espoir.
Je suis aujourd'hui hors la loi, puisque je n'ai pas le droit de détenir un animal sauvage. Il vaudrait sans doute mieux que je le laisse crever légalement sous mes yeux, sans rien faire. Et si par extraordinaire il survit, les "autorités" sont en droit de venir le tuer chez moi, comme elles le font de temps à autres pour des chevreuils ou d'autres animaux recueillis par des particuliers...
Voir plus loin "Soigner un hérisson".
Le 6 au soir, la maman hérisson fait désespérément le tour du jardin mais je ne peux pas lui rendre le petit : il est imprégné de mon odeur et elle le rejetterait ou pire, le mangerait.
Le 7 au matin, le bébé est toujours là, bien en vie, serré contre sa bouillotte. Il n'est pas sevré, je n'ai pas ce qu'il faut pour l'alimenter. Je décide donc de l'emmener à Audenge au centre de sauvegarde de la Ligue de Protection des Oiseaux, où il est pris en charge aussitôt, avec apparemment de bonnes chances de survie.
Le 7 au soir, la maman tourne encore dans le jardin...
Ceux qui "possèdent" des chiats devraient comprendre deux choses :
Trop, c'est trop !
23 mai : le bébé hérisson a eu beaucoup de chance ; il est toujours nourri au biberon au centre de sauvegarde de la LPO à Audenge, et il va bien. Dans une semaine ou deux il sera sevré. Je n'ai pas fait le déplacement pour rien !
Entourant 9 400 hectares, soit quasiment la surface de Paris, une clôture de 44 kilomètres de long a été installée dans la réserve de Newhaven, en Australie. Haute de 1,8 mètre, équipée de 85 000 piquets et de 130 kilomètres de barbelés, elle est destinée à protéger les espèces endémiques comme le mala (aussi appelé lièvre wallaby à lunettes), le rat-kangourou ou le numbat.
Le terrible ennemi à éloigner ? Le chat. Depuis son introduction sur l'île il y a deux siècles, ce prédateur aurait déjà causé la disparition de 20 espèces natives et tue chaque minute plus de 2 000 animaux endémiques. En 2015, le gouvernement a donc engagé un plan massif d'éradication de deux millions de chats à l'horizon 2020. (Futura-Sciences)
Voir aussi : Les chats sont nuls pour attraper les rats mais ils déciment la vie sauvage