Le site photo de Jean-Jacques MILAN
Modèles
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Si vous souhaitez poser pour moi, sachez :

  • que je réside dans la banlieue bordelaise mais que vous et moi pouvons éventuellement nous déplacer ;
  • que je photographie pour le plaisir des modèles qui posent aussi pour le plaisir ;
  • que je suis un photographe amateur pur et dur qui n'entretient aucune relation d'argent avec ses modèles, ni dans un sens, ni dans l'autre ;
  • que je vous respecterai toujours et que vos limites seront les miennes ;
  • que je vous demanderai l'autorisation de présenter les meilleurs clichés dans des salons et concours nationaux et internationaux ;
  • que vous pourrez disposer à votre guise des photos réussies, à condition qu'elles me soient attribuées clairement et présentées sans malveillance.

 

Toutes les photos ci-dessous ont été réalisées en respectant ce "cahier des charges". Elles ont toutes été présentées dans diverses compétitions, obtenant de nombreuses acceptations et figurant de temps en temps dans les palmarès.

E.

 

   Un léger virage sépia "réchauffe" cette photo.

Un travail un peu compliqué... les lumières sont tirées en positif, tandis que les ombres le sont en négatif, grâce à une technique appelée "séparation de tons"

 

Avant l'apparition des techniques numériques, on utilisait parfois des surfaces un peu bizarres, les films "lith", destinés à la "lithographie". Les imprimeurs connaissaient bien ces techniques. Le développement "par contagion" des films lith commençait dans les zones les plus insolées et s'étendait progressivement vers les moins insolées, pratiquement sans donner de demi-teintes.

 

Pour commencer, 21 tirages positifs avec des zones noires de plus en plus étendues ont été faits, à partir du même négatif, sous l'agrandisseur, sur du film lith de 13x18 cm.

 

Ensuite,  21 négatifs ont été tirés par contact, toujours sur film lith, à partir de ces 21 positifs.

 

En superposant le négatif et le positif correspondant, on obtient donc en théorie une opacité totale puisque la partie transparente de l'un a donné du noir sur l'autre. En revanche, si on superpose le négatif de rang n avec le positif de rang n-1, il reste une bande transparente correspondant à une étroite gamme de gris. Avec les 21 clichés successifs, on sépare la gamme complète des valeurs en 20 niveaux, que l'on peut ensuite travailler comme on l'entend, que ce soit en noir ou en couleurs, mais il faut 20 poses successives qui doivent être réalisées sans aucune erreur. Et il faut bien sûr que toutes ces opérations soient faites en parfait repérage...

 

Je passe sur les détails, mais cet exercice a nécessité au total 84 plans-films et pas mal d'heures de travail. On pourrait obtenir aujourd'hui le même résultat en quelques minutes par voie informatique...

   

 Le dos tourné

 

Cette photographie a remporté la mention de l'humain lors du Concours national "noir et blanc" de la Fédération Photographique de France en 1982.

 

Le négatif 6 x 6 a été obtenu avec un Lubitel. J'en avais fait un tirage 20 x 30 sur lequel j'avais pratiqué un virage partiel sépia mettant en valeur le corps du modèle. Il fallait pour cela masquer les zones qui devaient rester grises, ce que j'ai fait en utilisant de la colle latex étalée au pinceau directement sur le tirage. Lorsque le papier (baryté !) est détrempé après un temps de lavage suffisant, le latex se décolle très facilement et on peut le réutiliser en le dissolvant dans de l'essence F ou du white spirit. La couleur sépia a été obtenue grâce à un bain de sulfuration à la thiourée, qui a l'avantage d'être inodore, contrairement aux bains à base de sulfure de sodium.

 

"Le dos tourné" a beaucoup fait discuter à la Fédération car cette photo n'était plus vraiment du noir et blanc, sans être à proprement parler de la couleur. Un règlement a même été promulgué, considérant comme noir et blanc toute épreuve obtenue à partir d'un papier "monochrome". Règlement caduc aujourd'hui, évidemment !

 

Pour la petite histoire, j'ai voulu tirer d'autres épreuves pour présenter cette image à diverses compétitions. Entre temps, j'avais eu des problèmes pour réaliser divers travaux techniques, avant de remarquer la présence de quelques "minous" à l'intérieur de l'objectif, lequel fut immédiatement démonté et nettoyé par mes soins. Du coup, je n'ai jamais pu retrouver exactement l'espèce de douceur que j'avais obtenue sur ce tirage ;-((

Même technique de virage partiel sur papier argentique. Les tons obtenus dépendent du papier, de la composition des bains, de la température et peut-être même de l'âge du capitaine. Il faut faire des essais pour avoir quelques chances d'obtenir des résultats à peu près reproductibles et utiliser des papiers provenant d'un même lot !
Toujours la même technique pour cette photo que l'on a pu voir jadis dans la revue "Chasseur d'Images".
 
 
H.

 

  
M. M.

 

  Essai sur film Kodak Royal X-pan, 1 000 ISO, photo à main levée sans flash, dans une pièce assez peu écairée.
 
S.P.

 

 
 
  
S.B.

 

 
 
M.T.

 

 
 
S.K.

 

 
 
  
 
C.

 

 
 
P.M.

 

 
 
  
L.

 

 
 
  
Mxyz.

 

 
 
 
E.A.

 

 
 
  
M.

 

 
  
V. & G.

 

   
   

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